Évolution socio-économique


201720182019
évolution 2017/2016évolution 2018/2017évolution 2019/2018
volume d'activité (en millions €)
(valeur ajoutée, désaisonnalisée, en prix de 2015)
19 823,90+1,3%20 552,10+3,7%21 389,50+4,1%
Nombre d'employeurs construction24 64124 36724 298
EMPLOI
ouvriers soumis à l'ONSS belge (DmfA)
en nombre de têtes
  • nombre d'ouvriers réguliers
149 231-0,3%147 869-0,9%147 738-0,1%
  • nombre d'ouvriers intérimaires
17 50210,4%18 6706,7%18 467-1,1%
en nombre d’équivalents temps plein,
intérim inclus
117 114-0,1%118 0900,8%118 5520,4%
main-d'œuvre étrangère détachée (LIMOSA)
nombre de déclarations511 7050,9%453 962-11,3%459 3681,2%
nombre d'ouvriers (uniques)101 358-0,5%75 758-29,2%67 651-10,7%
nombre d'indépendants (uniques)23 3698,4%25 1517,6%26 4685,2%
nombre de jours ONSS déclarés (DMFA)
nombre total de jours37 604 741-0,6%37 536 216-0,2%37 461 742-0,2%
jours prestés avec salaire26 933 0430,1%27 170 4940,9%26 919 5670,9%
jours de chômage économique753 295-16,8%624 640-17,1%578 826-7,3%
jours intempéries1 539 966-6,9%1 362 103-11,5%1 511 16810,9%
autres jours (jours de repos, maladie, etc.)8 378 4070,2%8 378 9790,0%8 452 1810,9%
masse salariale à 108% (en millions €)3 693,82,5%3 828,23,6%3 899,41,9%

Le tableau ci-dessus reprend les chiffres clés relatifs au nombre d’employeurs de la construction, à l’emploi et à la masse salariale pour la période 2017 – 2019.
Sur la base de ce tableau, nous pouvons faire un certain nombre de constats pour 2019 : 

  • Le volume d’activités a augmenté pour la troisième année consécutive.
  • Le nombre d'employeurs diminue légèrement. 
  • En 2019, le nombre d’ouvriers (réguliers et intérimaires) en équivalents temps plein est resté stable.
  • Le nombre d’ouvriers étrangers détachés actifs sur les chantiers belges, a connu une nouvelle baisse en 2019. Cette diminution est probablement la conséquence d’une modification au niveau de l’introduction des déclarations (depuis 2018, la définition utilisée pour le secteur de la construction est devenue plus stricte). L'attention des employeurs étrangers est aussi de plus en plus souvent attirée sur leurs obligations en matière de sécurité sociale (et l’impact financier), ce qui pourrait expliquer en partie la diminution du nombre de déclarations d’ouvriers détachés. 
  • Le nombre d'indépendants détachés continue toutefois d’augmenter.
  • Le nombre de jours prestés dans le secteur de la construction a légèrement reculé en 2019. Une facteur indicatif de ce phénomène réside dans l’augmentation du nombre de jours intempéries. 
  • La masse salariale a augmenté de 1,9 % en 2019. 


Conclusion


En dépit d'une baisse du nombre d'ouvriers réguliers d'environ 20 000 unités (en équivalents temps plein), depuis le début de 2012, le secteur de la construction reste avec environ 150 000 ouvriers l'un des principaux employeurs du pays. La diminution nette du nombre d'ouvriers résulte plutôt du non-remplacement d'ouvriers qui quittent le secteur que d'une hausse des sorties de la main-d'œuvre. 

Les flux entrants et sortants se rejoignent de plus en plus ces dernières années. Grâce à cette tendance, nous pouvons considérer que le secteur a un besoin annuel de quelques 18 000 nouveaux travailleurs en remplacement des ouvriers qui quittent le secteur pour cause d'évolution naturelle ou pour d'autres rebondissements de carrière (+/- 13 % en 2019). 

Le flux entrant se composant habituellement d'un nombre élevé de jeunes, signifie que le secteur offre toujours un large éventail d’opportunités aux futurs jeunes ouvriers de la construction ayant suivi une bonne formation. C’est d’ailleurs pour cette raison que Constructiv place le thème de l'insertion à la une de ce rapport annuel ainsi que les efforts auxquels le secteur et Constructiv ont spécifiquement consenti.





À propos de Constructiv
Constructiv est une organisation paritaire offrant des services au secteur de la construction. En tant que fonds de sécurité d'existence, créé par les partenaires sociaux du secteur de la construction, notre organisation veut que les talents trouvent leur chemin vers le secteur et puissent s’y épanouir tout au long de leur carrière. Cela implique un statut social attrayant, les compétences nécessaires et des conditions de travail sécurisées sur le chantier.